Les activités humaines (industries, transports, agriculture, chauffage résidentiel, combustion, etc.) sont à l’origine d’émissions de gaz et de particules dans l’atmosphère. Cette pollution de l’air a des conséquences significatives sur la santé et sur l’environnement et induit des coûts importants pour la société.
Les équipes Apave spécialisées en essais et mesures mettent en œuvre leur expertise et des moyens techniques performants pour vous permettre d’évaluer, de suivre et de réduire vos émissions atmosphériques.
Pollution de l’air : un bilan lourd, qui s’améliore mais nécessite de continuer à agir
(source : OMS).
(soit 7 % de la mortalité totale sur cette période). C'est moins qu'en 2007 et 2008 (48.000 décès par an).
Si la réduction de la pollution de l’air se poursuit au rythme actuel, cet objectif pourrait être atteint d’ici 2032.
Pour la France, les objectifs nationaux de réduction des émissions de certains polluants atmosphériques pour les périodes 2020 à 2024, 2025 à 2029 et à partir de 2030 sont les suivants:
Source : Décret n° 2017-949 du 10 mai 2017. Ces objectifs de réduction sont définis par rapport aux émissions de l’année de référence 2005
Quels sont les principaux polluants de l’air extérieur ?
Les particules fines ou poussières en suspension
- Particules PM10 (de diamètre inférieur à 10 micromètres) qui sont retenues au niveau du nez et des voies aériennes supérieures ;
- Particules PM2.5 (de diamètre inférieur à 2,5 micromètres) qui pénètrent profondément dans l’appareil respiratoire jusqu’aux alvéoles pulmonaires et peuvent passer dans la circulation sanguine.
Les particules peuvent rester en suspension dans l’air pendant des jours, voire des semaines, et être transportées par les vents sur de très longues distances.
Les Oxydes d’azote (NOx)
C'est-à-dire la monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2), notamment émis lors de la combustion, ou par l’industrie chimique ou encore les verreries.
Le Dioxyde de soufre (SO2)
Provenant de la combustion d'énergies fossiles ou de procédés industriels (production d’acide sulfurique, production de pâte à papier, raffinage du pétrole, ...).
Les composés organiques volatils (COV)
Ils regroupent une multitude de substances, parmi lesquelles le butane, le toluène, l'éthanol, l'acétone, le perchloroéthylène et le benzène que l’on retrouve très souvent dans l’industrie sous la forme de solvants organiques dans les peintures, les encres, les vernis...
Les métaux lourds
Comme le plomb (Pb), le mercure (Hg), le cadmium (Cd), l’arsenic (As), le chrome (Cr), le cuivre (Cu), le nickel (Ni), le sélénium (Se) et le zinc (Zn). émis notamment par l’industrie métallurgique, la combustion et les transports.
L’ozone (O3)
Qui résulte notamment de réactions chimiques (des oxydes d’azote, des COV et du SO2) sous l’effet du rayonnement solaire (on parle de gaz précurseurs de l’ozone).
L’ammoniac (NH3)
Essentiellement lié aux activités agricoles et aux opérations visant à réduire les oxydes d’azote (NOx).
Les dioxines et furanes et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Emis notamment lors des combustions.
Quelles dispositions pour limiter les émissions de substances polluantes des installations industrielles fixes ?
-
Réaliser les mesures de pollution prescrites par la réglementation
Pour la plupart des substances polluantes, la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) définit des seuils limites de rejets et impose des contrôles périodiques dont les fréquences sont variables suivant le régime de classement (déclaration, enregistrement ou autorisation) et le secteur d'activité. Les seuils d’émission à ne pas dépasser et la périodicité des contrôles sont fixés par des arrêtés ministériels, éventuellement complétés par arrêté préfectoral pour les ICPE soumises à enregistrement ou autorisation.
La directive européenne n°2010/75 du 24/11/2010, dite « directive IED » (Industrial Emissions Directive) vise à réduire la pollution émanant des activités industrielles et agricoles les plus polluantes, par la mise en œuvre de Meilleures Techniques Disponibles (MTD) à un coût économiquement acceptable. Elle concerne les ICPE soumises à autorisation encadrées par les rubriques 3000 (3xxx) de la nomenclature des ICPE. Voir notre dossier dédié. CTA
D'autres sources fixes qui ne sont pas des ICPE, telles que les chaudières dont la puissance dépasse 400 kW, peuvent également faire l'objet d'un contrôle externe réglementaire de leurs émissions, de façon périodique -
Optimiser ses installations de traitement des fumées
Le contexte de réduction des valeurs limites implique que les industriels prennent des dispositions pour améliorer la performance de leurs installations de traitement des fumées, au regard des meilleures techniques disponibles. Pour les installations d’incinération par exemple, le seuil pour les poussières peut passer de 10 à 2 mg/Nm3 en fonction de l’ancienneté des installations.
Bien souvent, il s’agit pour l’industriel de changer tout ou partie de son procédé de traitement des fumées.
-
S’inscrire dans une démarche volontaire de réduction de vos émissions
Le suivi des rejets atmosphériques fait partie intégrante des actions à conduire dans le cadre d’une politique de développement durable, ou d’un système de management de l’environnement tel que l’ISO 14001.
-
Lutter contre les émissions de pollution en ville
Un grand nombre d’acteurs (industries mais aussi collectivités et citoyens) sont concernés : agir sur les nouvelles mobilités, améliorer la performance énergétique des bâtiments constituent aussi des leviers pour lutter contre la pollution.
Apave vous accompagne pour évaluer, quantifier, et maîtriser l’impact de vos activités sur la pollution atmosphérique
-
Pour vous assurer que votre établissement respecte les dispositions de la réglementation relative aux émissions atmosphériques
Les équipes Apave interviennent pour caractériser vos émissions atmosphériques, qualitativement et quantitativement. Nos interventions sont réalisées sous accréditation COFRAC (sites et portées sur www.cofrac.fr).
-
Pour suivre dans le temps la qualité de l’air dans l’environnement de votre site, la mesurer en temps réel et émettre des alertes en cas d’anomalies
Nos équipes mettent en œuvre des campagnes de mesures en continu, grâce à des mesures avec objets connectés (monitoring environnemental). Ce monitoring peut être réalisé sur plusieurs jours ou plusieurs mois en fonction de vos activités et des objectifs à atteindre.
Les résultats sont disponibles en temps réel via le réseau cellulaire. L’accès et la sauvegarde de vos données s’effectuent à distance.
-
Pour mesurer en instantané et en continu sur des durées de 24 à 48 heures, des gaz chauds, humides et corrosifs, par système portable IRTF
Cyanure d’hydrogène (HCN), ammoniac (NH3), dioxyde de soufre (SO2), carbones polyfluorés, composés soufrés (mercaptans)... Cette technologie permet par exemple d’appuyer les expertises de procédés industriels ou d’expérimenter un nouveau procédé.
-
Pour mesurer les retombées atmosphériques dans l’environnement de votre site
Nos équipes effectuent des prélèvements statiques longue durée (jauge Owen ou plaquettes de dépôt) ou en dynamique (systèmes capteurs connectés, partisols). Nous réalisons également, si besoin, des prélèvements dans le milieu naturel et la chaîne alimentaire (végétaux, sols, œufs, laits).
-
Pour réceptionner vos installations de traitement des rejets
Nous réalisons les essais de performance de vos installations (essais de garantie). -
Pour vous assurer de la performance de vos analyseurs automatiques de la qualité de l’air
Nos experts essais mesures réalisent l’assurance qualité des analyseurs automatiques : mission AST annuelle, mission QAL 2 et formation QAL 3. Nous effectuons également la maintenance des analyseurs. -
Pour vous former à la réglementation de l’air
Découvrez nos formations spécifiques ! -
Pour vous assurer de la performance de vos installations de traitement des rejets (incinérateurs, installations de combustion, systèmes de filtration, analyseurs…)
N’hésitez pas à nous solliciter pour des conseils et une assistance technique sur-mesure. -
Pour évaluer vos émissions fugitives de COV provenant de la fuite des équipements et canalisations aériennes (brides, conduites ouvertes, joints de pompe…)
et maîtriser ainsi à la fois vos coûts (perte d’énergie), vos risques environnementaux et les risques d’accident. -
Pour évaluer la pollution de l’air dans une commune
à proximité de lieux sensibles (écoles, crèches, établissement de santé). -
Pour mesurer la qualité de l’air autour des chantiers de construction ou de démolition
Choisir Apave, c’est faire confiance à un réseau d’intervention unique :
- Apave est membre du réseau RIPA (Réseau des Intervenants en situation Post-Accidentelle).
- Apave est membre de réseaux d’experts sur la pollution de l’air (AFNOR, FILIANCE, INERIS...) et anime régulièrement des conférences sur les salons majeurs (Pollutec).