Les nouvelles modalités de financement pour le CPF
Depuis Septembre 2020, les entreprises mais aussi les financeurs institutionnels (Etat, région, branches) vont pouvoir participer grâce au CPF aux côtés des individus aux financements de formations.
Ainsi, les entreprises pourront accompagner les mobilités internes de leurs salariés en concordance avec leurs développements stratégiques, la Région pourra favoriser l’éclosion des compétences en synergie avec son tissu économique local et l’Etat et les branches pourront être moteurs dans le cadre des révolutions technologies, numériques et sociétales auxquelles nous sommes confrontés.
Les entreprises pourront abonder / compléter le CPF de leurs salariés :
- En dotation volontaire
- En dotation « Droits supplémentaires » dans le cadre d’accords d’entreprises, de branches
- En dotation « Droits correctifs » déclenchés suite aux entretiens professionnels.
C’est donc bien un nouvel outil pour la politique de gestion des ressources humaines, pour accompagner les grandes évolutions et renforcer la marque employeur.
Il ne faut pas oublier un autre levier à activer avant le 30 juin 2021 : le capital restant sur le DIF Droit Individuel à la Formation, qui doit être reversé sur le CPF par le salarié sous peine d’être perdu.
Le CPF est lancé depuis novembre 2019, chaque salarié peut bénéficier d’un compte personnel formation. En février 2020, plus de 10 millions de personnes sur les 28 millions concernés ont déjà activé leur compte sur le site moncompteformation.gouv.fr et plus de 100 000 demandes ont été validées. L’adaptation des organismes de formation à la crise sanitaire a permis de relancer la dynamique avec une offre digitalisée.
Les CACES® - Certificats d’Aptitude à la Conduite En Sécurité et les permis poids lourds font partie des demandes les plus fréquentes. Le CPF atteint donc son objectif : ouvrir le chemin vers la formation aux publics qui en étaient les plus éloignés ; les ouvriers et les employés.
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