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La courbe des prix entre voitures électriques et voitures à essence s’inversera dans moins de dix ans, selon la Beuc, une association européenne.
Grâce aux progrès de la technologie et à la baisse des prix, rouler en voiture électrique pourrait être moins cher qu’avec une automobile à moteur essence à l’horizon 2024, selon une étude européenne publiée lundi.
Cette étude commandée par le Beuc , l’association européenne de défense des consommateurs, voit dans la prochaine décennie (2020-2030) une « convergence », en moyenne, des coûts associés à l’achat et à l’utilisation des voitures équipées de moteurs thermiques et de celles roulant à l’électricité.
Les voitures électriques sont actuellement plus chères à l’achat, et souvent subventionnées. Leur autonomie reste en outre bien inférieure à celle des voitures à moteur thermique. Et recharger une batterie demeure bien plus long que faire le plein de carburant.
« D’ici à 2024, le coût moyen de possession [achat et fonctionnement, NDLR] d’une voiture électrique pourrait égaler celui d’une voiture à essence » sur le Vieux continent, assure le Beuc dans son rapport. Dans le cas des voitures diesel, les courbes se croiseraient en 2030.
Course à l'électrique
C’est tout le pari de nombreux constructeurs, à commencer par l’américain Tesla qui construit une usine géante de batteries dans le Nevada pour abaisser le prix unitaire des accumulateurs par effet d’échelle.
Confrontés à des normes d’émissions de plus en plus strictes, en particulier en Europe, les constructeurs multiplient les annonces sur l’électrique. Volkswagen vient ainsi d’affirmer ses ambitions de devenir le numéro un mondial de l’électrique d’ici à 2025. Pionnier de l’hybride, Toyota a décidé de lancer un programme électrique en parallèle de ses efforts dans l’hydrogène. Sans parler de Renault et Nissan, leaders mondiaux actuels des ventes de voitures fonctionnant sur batterie.
Un marché encore embryonnaire
Plusieurs constructeurs (Tesla, Volkswagen, Ford…) ont annoncé le développement, d’ici à la fin de la décennie, de voitures de moyenne gamme capables de couvrir 500 km entre deux recharges, soit environ le double des performances actuelles.
En attendant, les ventes restent confidentielles : moins de 1% des véhicules neufs immatriculés dans le monde. Et ce alors que de nombreux pays les subventionnent, dont la France qui propose un « superbonus » de 10.000 euros pour la mise au rebut d’un vieux diesel.
En savoir plus sur l’article en ligne Les Echos :
www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0211538507720-automobile-lelectrique-pourrait-etre-moins-cher-que-lessence-des-2024-2046162.php?OoGsJR0keeUh6cfe.99#xtor=CS1-25
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