Une station d'épuration des eaux usées

Stations d’épuration et réseaux de collecte des eaux usées 

A la Une13/12/2021

L’analyse de risques de défaillance s’impose pour préserver les eaux naturelles d’une pollution accidentelle et optimiser la performance des systèmes d’assainissement.

Il existe en France près de 22 000 Stations de Traitement des Eaux Usées urbaines (STEU).  L’arrêté du 31 juillet 2020, qui modifie l'arrêté du 21 juillet 2015, rend obligatoire la réalisation d’une analyse de risque de défaillances de ces installations, afin de protéger les eaux naturelles. 

Pour les stations d’épuration et réseaux de collecte les plus importants (supérieures à 10 000 équivalent habitant), l’échéance pour réaliser cette analyse se rapproche, puisqu’elle est fixée au 31/12/2021.

Quels sont les enjeux et les objectifs de l’analyse de risque de défaillance ? 

L’analyse de risque de défaillance des stations d’épuration répond à un enjeu environnemental fort, qui est de prévenir les accidents de fonctionnement susceptibles de générer une pollution accidentelle dans le milieu récepteur (eaux naturelles).

 

Elle vise aussi à optimiser les réseaux de collecte des eaux usées et les systèmes de traitement (stations d’épuration) et à limiter les pertes d’exploitation.

 

L’analyse de risque de défaillances constitue ainsi une opportunité pour renforcer la sécurité des stations de traitement des eaux usées.

En quoi consiste l’analyse de risque de défaillances ?

L’analyse de risque de défaillance prescrite par l’Arrêté du 31 juillet 2020 est réalisée selon la méthode AMDEC : Analyse des Modes de Défaillances de leurs Effets et de leur Criticité. 

 

L’étude est réalisée selon 4 étapes : 

1. L’inventaire des défaillances possibles.

Pour chaque fonction de la chaine de collecte et de traitement des effluents, un inventaire des défaillances possibles, qu’elles soient matérielles ou humaines, et de leurs effets est réalisée, ainsi que l’identification des défaillances pouvant porter atteinte de façon notable à l’intégrité de la collecte ou du traitement et donc au milieu récepteur c'est-à-dire les eaux naturelles.

Cette phase correspond à une étape importante de recueil d’informations sur les 3 dernières années, notamment d’analyse des pannes. 

2. L’identification des équipements et des interventions sensibles, susceptibles d’entrainer l’apparition de ces défaillances.

3. L’analyse de l’incidence des périodes d’entretien et des grosses réparations.

4. La définition de propositions d’actions correctives adaptées à chaque situation.

L’analyse des risques de défaillance permet de déboucher sur des préconisations d’amélioration hiérarchisées. 


L’analyse des risques de défaillance est à transmettre à l’Agence de l’Eau / Police de l’eau concernée.

Quelles sont les échéances à respecter ?

Pourquoi faire appel à Apave ?

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Choisir Apave, c’est bénéficier : 

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(*) Arrêté du 31 juillet 2020 modifiant l'arrêté du 21 juillet 2015 modifié relatif aux systèmes d'assainissement collectif et aux installations d'assainissement non collectif, à l'exception des installations d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5

 

(**) La charge brute de pollution organique est une valeur de référence qui correspond à la charge polluante biologique qui rentre dans la station d’épuration. Elle est exprimée en Kj de DBO5 par jour.

La DB05 est la demande Biologique/Biochimique en Oxygène pour 5 jours. Il s’agit de la quantité d'oxygène nécessaire aux micro-organismes présents dans un milieu pour dégrader les substances organiques contenues dans un échantillon d'eau pendant 5 jours.

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